Autisme : travail, entreprise et emploi avec Talent d’As

Employé = recruté = un mur !

Pour un adulte autiste, la question de l’emploi est indissociable de celle du recrutement, on peut même dire qu’elle lui est secondaire. Etre employé, c’est d’abord être recruté, et pour une personne autiste c’est trop souvent faire face à un mur.

En quelques mots on peut dire qu’en général une personne autiste ne sait pas se faire recruter, et qu’un recruteur ne sait pas évaluer et recruter un candidat autiste. On ne saurait prétendre qu’une personne autiste ne peut pas se faire recruter, avant d’avoir épuisé tous les moyens de le lui apprendre et de l’y aider.

Apprendre

Face à la réalité d’un terrible sous-emploi des autistes, c’est donc à ce besoin d’apprentissage que se consacre Talent d’As. Le sujet est bien plus vaste que la seule étape de recrutement, puisqu’il faut commencer par considérer une bonne orientation, l’apprentissage à comprendre l’entreprise et à bien estimer ses propres atouts et désirs professionnels, à les exprimer clairement, etc. C’est tout un ensemble qui justifie pleinement une formation structurée et étagée étape par étape, ainsi que le diplôme qui en chapeaute la réussite.

Pour être réaliste, la plupart des autistes capables de travailler ne pourront néanmoins comprendre pleinement, par exemple, ce que sont tous les enjeux de l’entreprise, et pourquoi, autre exemple, une certaine amélioration de qualité de service procure, dans certaines conditions, un avantage concurrentiel qui en vaut l’investissement. Mais tous, même limités, auront un intérêt sincère et même un vrai plaisir à exécuter une tâche qui leur aura été attribuée avec justesse, quand bien même un non-autiste la considèrerait ingrate.

A contrario un haut niveau n’ouvre pas toutes les portes. S’il est indéniable qu’un employé autiste, disons asperger et HQI, saura faire progresser son entreprise sur une perspective d’innovation et de performance, cela est loin d’être systématiquement un objectif important pour toute société, qui peut par exemple trouver plus d’intérêt à investir dans ses efforts commerciaux ou dans un ajustement de son positionnement marketing, en se contentant de maintenir sa performance de production. Il n’y a donc pas d’espoirs de recrutement sans une bonne orientation préalable ni une recherche bien ciblée, ce qu’un autiste doit faire comme tout candidat, seul ou avec une assistance.

Des valeurs universelles

Quel que soit son niveau intellectuel et sa capacité de compréhension et de conceptualisation de son environnement, tout autiste a une cognition différente, des intérêts spécifiques qui concentrent sa capacité de travail, parfois une hypersensibilité sensorielle inaccessible à un non-autiste, et une certaine indifférence sociale qui la rend fondamentalement honnête vis-à-vis d’un employeur. Autant de caractéristiques qui sont des valeurs quasiment universelles, qu’il faut trouver où et à qui proposer.

Enfin nous n’oublions pas, parallèlement à l’emploi salarié, le choix de certains autistes de travailler en indépendance, en « free-lance ». Recrutement et emploi sont remplacés alors par démarche commerciale et exécution de mission et certaines difficultés en sont accrues, mais les besoins fondamentaux sont proches dans les deux cas. Nous aidons et formons également dans cette direction.

Une vision claire

Pour synthétiser notre vision, s’il y a 1% d’autistes il y a certainement, dans tous les domaines, bien plus de 1% des entreprises qui comprendront le bénéfice qu’une personne autiste peut leur procurer et souhaiteront s’y intéresser. Bonne orientation, bonne recherche et bons échanges lors du recrutement feront le reste. Ce sont là les fils directeurs de notre travail et des services que nous proposons.